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- Sérénité retraite
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Mon régime de retraite selon mon parcours professionnel
Pénibilité
La pénibilité au travail a été prise en compte de manière progressive dans les régimes de retraite. L’objectif : compenser des situations de travail difficiles qui peuvent réduire l’espérance de vie. Plusieurs régimes prévoient des conditions de départ en retraite plus avantageuses pour certaines professions pénibles, en réduisant l’âge minimal de départ à la retraite ou les durées de cotisation.
Si vous êtes salarié du régime général, vous pouvez bénéficier d’une retraite anticipée pour carrière pénible dans 3 cas : si vous avez été au contact de l’amiante au cours de votre carrière, si vous justifiez d’une incapacité permanente d’origine professionnelle ou si vous avez accumulé un nombre minimal de points sur un compte professionnel de prévention (C2P).
Service militaire
Dans tous les régimes de base, la période du service militaire est comptée dans la durée de cotisation requise pour atteindre la retraite à taux plein. Chaque période de 90 jours de service militaire équivaut à un trimestre assimilé, dans la limite de 4 trimestres par an. Il n’est pas nécessaire d’avoir cotisé à un régime quelconque avant le service militaire. Les trimestres de service militaire peuvent compter comme des trimestres cotisés dans le calcul des droits à la retraite anticipée pour carrière longue.
Chômage
Les périodes de chômage peuvent être comptabilisées dans la durée de cotisation requise à plusieurs conditions. Tout d’abord il faut savoir que dans le régime général et dans le régime de la Sécurité sociale des indépendants, toutes les périodes de chômage antérieures au 1er janvier 1980 sont comptabilisés dans le calcul de la retraite, qu’il y ait eu une indemnisation ou non. Pour les périodes de chômage à partir de 1980, elles sont comptabilisées selon les conditions suivantes :
- Dans le cas d’un chômage indemnisé, 50 jours indemnisés équivalent à 1 trimestre et des points gratuits pour la retraite complémentaire (dans la limite de 4 trimestres par an).
- Dans le cas de chômage non indemnisé, il existe plusieurs conditions en fonction de l’âge et du nombre de périodes de chômage non indemnisées :
- Si c’est la première période de chômage non indemnisée, le chômeur aura le droit à 6 trimestres maximums validés (dans la limite de 4 par an)
- Si ce n’est pas la première période de chômage non indemnisée et que le chômeur a moins de 55 ans, il pourra valider sur cette période 4 trimestres maximum
- Si ce n’est pas la première période de chômage non indemnisée, que le chômeur a plus de 55 ans et qu’il a cotisé moins de 20 ans pour la retraite, il pourra valider sur cette période 4 trimestres maximum
- Si ce n’est pas la première période de chômage, que le chômeur a plus de 55 ans et qu’il a cotisé plus de 20 ans pour la retraite, alors il pourra valider 20 trimestres maximum sur cette période.
A savoir que pour profiter de ces avantages, il faut avoir cotisé au régime général ou à la SSI avant la période de chômage, sans revenu minimal (un simple job d’été suffit à valider cette condition).
Dans le cas où le cotisant a cumulé travail à temps partiel et chômage, on comptera le nombre de trimestres auxquels il a droit avec ses cotisations payées sur les revenus de son activité. Si le cotisant n’a gagné suffisamment pour valider 4 trimestres cotisés, il bénéficiera du complément en trimestre assimilés pour le chômage.
Dans une demande de retraite anticipée pour carrière longue, jusqu’à 4 trimestres de chômage peuvent être comptabilisés pour remplir la condition de durée de cotisation.
Les allocations chômage vous donnent droit à des points pour la retraite complémentaire. Les points sont calculés sur la base du salaire de référence, soit celui de la dernière année en emploi.
Une cotisation est prélevée sur vos allocations : elle s’élève à 3 % de votre salaire journalier de référence (c’est-à-dire le salaire brut de vos 12 derniers mois de travail divisé par 365). Cela représente environ 5,3 % de votre allocation, soit moins que la cotisation prélevée sur un salaire (7,75 % en règle générale sur la part située sous le Plafond de la Sécurité sociale (Pass), 20,25 % ou 20,55 % au-dessus).
En revanche, vous recevez autant de points de retraite complémentaire que si vous aviez perçu votre salaire entier, calculé sur la base de votre dernière année d’activité. On les comptera, comme si vous étiez salarié, sur la base de 6,2 % de votre ancien salaire sur la partie inférieure au Pass et 16,20 % (non-cadres) ou 16,44 % (cadres)
au-dessus.
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